Double Prise / Dual Grip

Carlotti 09 - Double Prise

Les deux jumelles se penchent au-dessus du corps allongé, parfaitement synchrones. Le torse masculin respire lourdement, à peine visible en contrebas. Au centre, dressée entre elles, la verge pulse lentement. Elles s’en saisissent sans hésitation : l’une encercle la base, l’autre la tige, leurs doigts métalliques verrouillant la chair dans une pression stable. Leurs visages sans traits s’inclinent l’un vers l’autre, comme attirés par un axe invisible. Aucun mot. Rien que le souffle de la pièce, et la montée.

Le mouvement s’installe, presque imperceptible d’abord. Une main descend, l’autre monte, alternant avec une précision chorégraphiée. Le sexe glisse entre les anneaux froids de leurs paumes, pris en tenaille par une cadence qui ne tremble pas. Le rythme s’accélère. Le corps sous elles se tend, mais elles n’en tiennent pas compte. Leur attention est entièrement absorbée par la verge, par ce qu’elle contient. Puis vient l’éclatement. Le jet monte, frappe au centre, éclabousse leurs casques chromés, lisse contre lisse, blanc contre métal. Le fluide reste suspendu quelques secondes, accroché à leurs doigts tendus.

Elles ne reculent pas. Ne relâchent pas. La jumelle gauche desserre doucement sa prise, tandis que l’autre ajuste la verge d’un dernier geste pour en extraire les ultimes gouttes. Le liquide ruisselle en silence, se fractionne en filaments sur leurs gants, sur leurs cous lisses. Aucune des deux ne parle, ne commente. Elles se redressent très légèrement, sans quitter des yeux l’objet de leur étude. Le sexe se détend, elles non. L’acte est accompli. Ce qui devait être prélevé l’a été.

The two twins lean over the lying body, perfectly in sync. The man's chest rises heavily, barely visible below. At the center, standing tall between them, the cock pulses slowly. They seize it without hesitation: one grips the base, the other the shaft, their metallic fingers locking the flesh with steady pressure. Their featureless faces tilt toward each other, as if drawn to an invisible axis. No words. Only the breath of the room, and the rising tension.

The motion begins, almost imperceptible at first. One hand descends, the other climbs, alternating with choreographed precision. The shaft slides between the cold rings of their palms, caught in a rhythm that never falters. The tempo builds. The body beneath them tightens, but they do not care. Their focus is fully absorbed by the organ, by what it carries. Then comes the eruption. The jet arcs up, hits the center, splashes against their chrome masks — smooth on smooth, white on metal. The fluid hangs in place for a few seconds, clinging to their poised fingers.

They do not flinch. Do not release. The left twin gently loosens her grip while the other adjusts the shaft with one last movement, extracting the final drops. The semen trickles silently, breaking into strands across their gloves and necks. Neither speaks. Neither reacts. They rise slightly, never looking away from their object of study. The cock softens. They do not. The act is complete. What was to be collected, has been.

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